mardi 13 septembre 2011

Le XVIII eme siècle au Château de Versailles .

Château de Versailles

Ou les grands couturiers

inspirés par le siècle des lumières :

Du 8 juillet au 9 octobre 2011, le château de Versailles 
et le musée Galliera présentent, dans les appartements 
du Grand Trianon, une exposition consacrée à l’influence
du Siècle des Lumières sur la mode contemporaine.


 

La plus splendide robe à la française de l'exposition
a été créée vers 1755-1760 ; 
elle est faite de lampas de soie et entièrement 
brochée de motifs végétaux d'un vert 
éclatant. Par sa préciosité et sa fraîcheur, 
elle rayonne admirablement aux côtés des 
robes contemporaines, qui sont de loin les
plus nombreuses. 



Vivienne Westwood s'adresse aux reines excentriques 
hautes en couleur, en proposant des tissus 
peints de pois noirs, jaune et rouge. 
Sa collection "vive la Cocotte" 
s'inspire du tableau de Boucher 
"Madame de Pompadour", 
et impose non sans ironie un goût de meringue trop sucrée… 
Lui, Thierry Mugler, préfère les reines de la nuit : 
il crible une robe de bal de multiples clous
(et non l'inverse), orchestrant une cascade 
de plissés noirs envoûtants – laissant planer
peut-être sur Louis XVI un fantasme
inavoué de femme dominatrice ?



 Jean-Paul Gaultier joue les "marquis touaregs"
en imposant pantalons et débardeurs sous 
des vestes à paniers. Nicolas Ghesqhuière
pour Balenciaga, s'amuse habilement des valeurs
et des codes couleurs du XVIIIème siècle en les inversant
: l'habit, vêtement masculin de dessus, revêt
la femme en lui dessinant un buste étroit, 
basculé vers l'arrière. Millefeuilles de couleur nacrée,
les manches pagodes au volant évasé
et les dentelles reprises au règne de Louis XV 
jouent de l'ambiguïté féminine-masculine, 
transformant de manière exquise la femme en joli comte…

 

Karl Lagerfeld, pour Chanel, s'amuse des
robes peintes par Watteau en les déstructurant.
La robe volante est résolument ample,
ne souligne pas la taille et a prévu… des poches ! 
Il invente ainsi une nouvelle posture,
résolument actuelle, même si elle emprunte 
à la mode du XVIIIe siècle le ruban nouée
sous la poitrine de la "chemise à la reine", 
vêtement de négligé à porter chez soi.




Inspirée par un tableau de Fragonard,
la Maison Dior propose des drapés 
d'une complexité extraordinaire, 
où un taffetas de soie rose changeant 
et son voilé de tulle rose dragée semblent
être sortis tout droit du bal de Cendrillon !
Pierre Balmain, figure des années 1950,
met en valeur une taille incroyablement 
étranglée par des jupons précieusement brodés.


Entre haute couture et prêt-à-porter,
une cinquantaine de modèles de ces grands créateurs 
du XXe siècle dialoguent avec les costumes et 
accessoires du XVIIIe et racontent comment ce siècle
est cité avec un intérêt constant. 

Ces pièces proviennent des archives des maisons 
de couture et des collections de Galliera.

Le plus +:
l'exposition en vidéos et
vue par les couturiers.


Vogue à Versailles

Clic,clic  
pour le lien  !


Belles découvertes
et à très bientôt !



Aucun commentaire: